Bonneville est un petit village de Haute Savoie qui compte un peu plus de 11 000 habitants, il possède un centre de retraitement des déchets rue du Busard des roseaux. Un des faits marquants de l’histoire de Bonneville est que Florent Pagny y a vécu entre ses 11 et 15 ans.
Bonneville, c’est surtout un lac salé qui se trouve aux USA. D’une superficie de 412 Km² avec une épaisseur de sel de 1,8 mètres par endroits.
L’hiver, cette surface se recouvre d’une pellicule d’eau. En été, l’eau s’évapore en lissant la croûte de sel, qui en fait une surface idéale pour rouler avec un hot rod des années 30 et essayer d’y dépasser les 300 Mph (= bien trop vite pour une voiture avec un essieu avant rigide et une direction à boitier).
Au début du siècle dernier, la piste fut utilisée pour des records de vitesse à bicyclette. Les 200 KM/H y ont été dépassés à la force du jarret (Lance Armstrong n’était pourtant pas né).
En 1935, l’illustre Sir Malcolm Campbell et sa Railton Bluebird motorisée par un V12 Rolls Royce turbo compressé va décider d’y tenter un record avec un engin motorisé.
Il y dépassera les 300 Mph (=482 km/H) et fera de Bonneville le lieux de toutes les tentatives de record du 20 et 21ème sciècle.
Ce décor surréaliste servira aussi de lieu de tournage à quelques films, notamment Pirates des caraïbes, mais surtout, « The world’s fastest indian », histoire vraie de Burt Monroe et de sa quête de vitesse à moto, véritable hommage à la Speed Week de Bonneville.
La Speed Week, c’est un évènement annuel, véritable hymne à l’automobile baroque. S’y côtoient des Mazda RX7, Ford 32, Motobécanes AV55 et autres bizarreries automobiles ayant deux objectifs communs:
– Réussir les deux runs de vitesse successifs pour valider un record
– Résister à l’environnement, qui corrode les tôles et les visages, brûle les corps le jour, glace les os la nuit.
Les records sont classés par type de véhicule et par époque. C’est le moteur qui fait l’année d’origine d’un véhicule.
Pour valider un record, il faut réussir deux runs successifs. Les runs se font sur une ligne droite de 16 kms, dont le premier tiers est consacré à l’accélération (aidée au départ par un 4X4 pousseur, car les roues patinent sur le sel) , un tiers au maintient de la vitesse, et le dernier, au freinage (en raison des roues qui patinent…)
Le véhicule le plus fameux sur le lac est le « Tank Salt Lake Racer ». Un réservoir de bombardier des années 50, auquel on a rajouté un énorme V8, un siège et des roues.
Tout gearhead qui se respecte a un jour rêvé de s’y rendre, de s’associer à ce dernier bastion de la vitesse. J’aime cet évènement parce qu’il ressuscite l’époque glorieuse de l’automobile sans limite, de la vitesse pour le plaisir, pour l’adrénaline, pour l’amour de l’automobile. Très loin du sport auto sur médiatisé de nos jours, où Red-Bull truste toutes les premières places, où les pilotes sont des play boys, où les autos sont des ordinateurs aux performances bridées…
Une troupe de français furieux s’y rend chaque année, les bien connus « Triplettes de Bonneville« .
Nous pensons bientôt les y rejoindre. Auto-reverse prépare en secret une automobile ayant pour objectif de dépasser les 200 MPH (et c’est déjà pas mal!).
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On vous tiens rapidement au courant du projet « Fastest Peugeot in the world »!
Dans la série des “Lieux Exceptionnels” :
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