Notre ami Daniel Tomicic nous a ramené des images du mondial de l’auto que vous pouvez intégralement retrouver sur son site: Daniele Media.

Ce n’est pas un événement que nous aurions spontanément couvert: Nous ne sommes pas journalistes automobiles. Nous sommes peu habitués à arpenter les rues des salons automobiles dès que c’est l’odeur de plastique neuf qui remplace celle de l’huile chaude. Enfin, il faut être honnête, en dehors d’une Morgan, d’une Noble ou d’une Koenigsegg, rares sont les carrosseries contemporaines qui parviennent à nous empêcher de dormir le soir.

Pourtant, alors enfants, les salons et la sortie de la revue « toutes les automobiles du monde » étaient prétexte à dessiner des heures durant, sur des cahiers d’école ou des feuilles volantes. Des voitures futuristes, basses, longues, avec des roues gigantesques, des citadines en forme de bulle ou de gigantesques camions bardés d’ailerons. Les autos du mondial de l’auto 2014 nous ont-elles donné envie de ressortir nos crayons?

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Ça ne vaut pas un dessin:

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DS

DS a décidé de s’affranchir complètement des codes esthétiques de Citroën. Synthèse de cette nouvelle orientation, DS présente une hatchback milieu de gamme future remplaçante de la confidentielle DS4. Si son intérieur laisse rêveur, la marque  a décidé de ressortir les jalousies. Ainsi a l’instar d’une CX des années 80, le nouveau concept DS pastiche la sportive italienne Huracan pour nourrir les dictionnaires de la beaufitude en 2024.

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Renault

A côté de l’Eo Lab, une compacte économique, Renault présente son nouvel Espace. L’intérieur présente un gigantesque écran et du plastique peint tandis que l’extérieur s’est laissé aller à la mode du SUV: Le minibus orange dont les sièges pouvaient tourner à 180° en position pique-nique est ainsi devenu un qashqai haut de gamme.

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On a tracé quelques lignes sur le calepin à côté du téléphone:

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Ford

Même si ce n’est pas notre cas, il faut reconnaître que le départ de la Capri a laissé derrière elle un grand nombre d’orphelins nostalgiques. Ford propose aujourd’hui d’unifier le meilleur des deux mondes en lançant une Mustang mondiale: Un dessin plus européanisé, plus raccord avec le reste de la gamme, cependant, un peu moins « Mustang ». L’auto, sans être passionnante se montre assez homogène. De plus, elle a le mérite de donner un peu de dynamisme au morne segment des coupés en Europe.

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Mercedes

La marque allemande a enfin dévoilé l’auto que nous voyons circuler camouflée sur toutes les routes du monde depuis trois ans. Sa ligne Fastback rompt avec la SLS qu’elle remplace. Si sa devancière avançait un design néo-rétro qui ne manquait pas de caractère, la GT AMG tente de plaire à tout le monde en reprenant les gimmicks de la 911.

 

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Volkswagen

Le prix du constructeur avec le meilleur humour revient à Volkswagen, qui, après avoir présenté un extraordinaire concept de voiture économique à 170 000€ a décidé de l’affubler d’élargisseurs d’ailes et d’un moteur de moto pour en faire une voiture plus très économique mais relativement performante et toujours très chère: la XL Sport.

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On a dessiné toute la nuit:

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Lamborghini

Lamborghini a enfin osé une auto qui rompt avec le style avion furtif inauguré par la Coutach. Il en ressort toutefois une hybride de plus de 900 chevaux aux aspirations de grand tourisme. Sa ligne classique et équilibrée fait honneur aux supercars des années 60. Notre joie aura toutefois été de courte durée:  Le PDG de la marque, Stephan Winklemann ne l’aime pas et ne souhaite pas la produire. Dont acte.

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Mini

Superleggera, c’est un mot que l’on n’utilise pas assez de nos jours. Après quelques plantages, la maison Touring retrouve enfin une partie de son élégance originelle: Une petite barquette trône sur leur stand, reposant sur un châssis de Mini, on finit par se demander si ce n’est pas une future énième déclinaison de cette fameuse petite anglaise, cette fois en vue de venir taquiner les japonnais, tranquilles sur leur marché du roadster économique…

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Nissan

Nissan traîne maintenant la IDX sur de nombreux salons. Légèrement Néo-Rétro, ce coupé évoque les années 70: ligne en trois volumes, propulsion… Malheureusement, aucune intention de mise sur le marché n’est à ce jour communiquée.

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Ferrari

Que dire de la 458? A part que nous n’en avons jamais conduit une. C’est une belle auto, surtout dans cette présentation stradale, bardée d’ailerons.

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Mazda

Nous aimons beaucoup la nouvelle MX5, elle se veut plus petite et plus légère que celle qu’elle remplace. Certainement en raison des contraintes imposées par sa plateforme, partagée avec Alfa Roméo, Mazda a choisi d’adopter des formes plus personnelles, certainement plus ancrées dans une époque. Le pari est audacieux, nous avons hâte de voir comment le marché va accueillir cette nouvelle direction.

 

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Les autres:

Pour finir ce petit tour du mondial, un petit mélange de vues volées qui ont retenu notre attention: les concepts texturés de Peugeot, la Toyota Iroad…

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Les jeunes femmes du salon

C’est macho. Peut être même puéril, mais c’est toujours un plaisir de voir quelques jolies jeunes femmes dont la beauté tente de conférer un minimum de sex-appeal aux monospaces surélevés qui arpenteront demain nos parkings dans l’indifférence totale.